Paysages des Parcs Nationaux des USA et de Nouvelle-Zélande avec Mr Benjamin Feuillet

Retour en salle... pour un beau voyage !

Mercredi 4 novembre 2009, l'Association des Géographes de Savoie s'est vue "remettre les clés" de l'amphithéâtre Decottignies de Chambéry (rue Marcoz), afin d'y organiser son 2ème "Cycle annuel de conférences". Et puisqu'il n'est pas question de faire les choses à moitié, l'association fixera, non pas 3, mais 5 rendez-vous "culturels" à son public, tout au long de l'année 2009-2010.

Le lancement de la manifestation intervient donc plus tôt (début novembre) que l'année précédente, car l'attente ne pouvait se faire plus longue. La "mise en bouche" se devait donc d'en mettre plein la vue.

Mission réussie, car c'est à un "road-book" photographique à travers les espaces protégés et paysages emblématiques ouest états-uniens et néo-zélandais que nous étions conviés ce soir-là. Le premier invité du "Cycle de conférences 2009-2010" se nomme Benjamin FEUILLET, diplômé quelques années plus tôt du Master EAEPM "Equipements, Aménagement et Environnement des Pays de Montagne" (aujourd'hui mué en Master EPGM) de l'Université de Savoie.

Bourlingueur comme beaucoup d'autres géographes, Monsieur Benjamin FEUILLET ne cache pas sa passion pour les "grands espaces" ; laquelle l'a amené à visiter ces dernières années de nombreux Parcs Nationaux en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis. Mais plus qu'un simple "carnet de voyage", il tenait à nous montrer l'envers de ces "décors de cartes postales", que l'on nomme aussi "spots paysagers", à l'image du Mont Cook ou des geysers de Yellowstone. Un exemple : ce cheval, attaché au pied du célèbre site géologique de Monument Valley, et sur lequel on peut s'asseoir contre quelques dollars et se faire photographier à la manière de l'acteur John Wayne.

Un regard fut également posé sur les Parcs Nationaux dans leur définition institutionnelle. Si en France, ils peuvent être le reflet d'une volonté de protection renforcée dans une pure logique de préservation de l'environnement, ils répondent davantage à une logique d'exploitation touristique chez nos voisins états-uniens et néo-zélandais. D'un pays à l'autre, les réglementations propres à ces espaces diffèrent donc en fonction des enjeux.